Victoire du beau sur le prefabriqué

Coupe du Monde : La victoire du football

Avec du recul, analysons la finale de la Coupe du Monde 2022.

Certains, voir l’ensemble des analystes, commentateurs ou plus simples quidams reconnaissent pour dire haut et fort que cette finale est la plus belle de toutes les finales de coupe du monde. Les qualificatifs et superlatifs ne manquent pas. Une pensée unique autour de cette finale est installée : l’idée que la beauté de cette finale est due au cocorico de l’équipe de France.

Effectivement, pour réussir un scénario aussi exceptionnel il faut des acteurs, voir des créateurs, pour le mettre au point sans que cela soit écrit à l’avance et faire de chaque minute de ce match une improvisation permanente.

Qui sont ces acteurs et créateurs ?

D’un côté, une équipe issue du monde européen athée capitaliste et de l’autre des sud-américains humanistes chrétiens : 2 mondes opposés.

L’Europe, représentée par la France des athlètes taillés pour les Jeux Olympiques dépassant pour la plupart le mètre 85, avec des morphologies de sauteurs en hauteur et en longueur, de coureurs de 100, 400, 1 000 et 10 000 mètres, encadrés et coachés par un ancien marathonien du football dont la seule mission était de récupérer le ballon pour les créateurs autour de lui et qui n’a jamais marqué un but de toute sa carrière ni frappé au but. L’Europe, avec ses athlètes bien disciplinés par une formation dans des écoles de foot depuis l’âge de 5 ans s’applique à faire des contrôles passes qu’ils reproduisent le jour d’une finale de coupe du monde jusqu’à faire des passes au juge de touche (5 au moins) on ne sait plus à qui faire la passe quand c’était pas à l’adversaire…. Le sommet de cette application contrôle passe est caricaturé par un Raphaël VARANE qui n’a jamais l’idée d’aller provoquer l’adversaire quand ses partenaires ne sont pas libres de recevoir le ballon, tellement qu’il est programmé pour faire des passes oubliant que le foot c’est aussi dribbler ou décaler l’adversaire en le provoquant balle au pied pour libérer ses partenaires.

De l’autre côté, des sud-américains moins athlétiques taille moyenne d’un mètre 75, des vrais joueurs de ballons de rue possédant des mains aux pieds pour mieux caresser le ballon amoureusement à l’image de son MESSI, non plutôt du Messie du football digne représentant du dieu du foot sur terre qui a donné une leçon de créativité, d’inventivité et de vie démontrant que le foot est un art, que le beau doit l’emporter sur le préfabriqué, l’humanisme sur le capitalisme sans âme, pendant 80 minutes. Le sursaut de l’Europe n’est dû qu’au génie et la révolte de MBAPPE, refusant de se laisser embrigader par le marathonien du banc détruisant le foot et le potentiel artistique de certains comme GRIEZMANN, inexistant et totalement lessivé pendant cette finale, ayant passé son temps à faire du marathon pendant les matchs éliminatoires ou DEMBELE, un artiste du foot contrarié par le jeu défensif, incapable d’exprimer son potentiel pendant le tournoi, brimé par le marathonien au point de déclencher des fautes. Je me questionne sur le discours d’avant match du marathonien au point qu’on a vu une équipe de France tétanisée dès les 1ères minutes, jouant la peur au ventre à l’image d’un HERNANDEZ qui d’habitude n’a peur de rien, ou juste la présence du PDF le Premier Des Français qui les a terrorisé (Humour).

En conclusion, la beauté de cette finale est juste que les artistes, les caresseurs de ballon, les joueurs, les créateurs, les improvisateurs, les beaux ont pris le dessus sur « DD » le calculateur, le destructeur, le croque mort du beau jeu. Profitons de cette défaite pour que l’équipe de France soit dirigée par un artiste, le plus grand entraîneur de tous les temps qui a su, à partir d’un Réal moribond, détruit aussi par l'alter égo de DD José MOURINHO, adepte de la victoire à tout prix, transformant un génie comme ETO’O en défenseur. Cette artiste, c’est Zinedine ZIDANE, 3 ligues des champions avec la manière, faisant au passage de BENZEMA le meilleur joueur du monde ? un artiste qui tire vers le haut. Donc après DD faisons, la place à ZZ et on redeviendra le Brésil de l’Europe comme à l’époque du carré magique.

H G HARY GRONDIN